Accords Tolteques Conclusion???

Une petite conclusion pour bien terminer cette série d'articles sur les Accords Toltèques.

Certes, J'ai voulu m'y attarder, mais il me semble que çà en vaut la peine, que le travail qui, effectivement, n'est pas évident à réaliser, apporte réellement une qualité de vie qu'on ne peut imaginer.

Pratiquer les quatre accords Toltèques permet de mieux gérer sa vie, de vivre plus heureux. Cela ne s'apprend pas en un jour, car ils exigent de l'exercice, et n'épargneront pas les obstacles, les erreurs. Ils nécessitent chaque jour de reprendre la tâche, quel que soit le chemin parcouru la veille. Et à force d'exercices, le parcours sera facilité, et la vie en sera transformée.

Nos croyances et conditionnements, sont des accords que nous avons conclus avec nous-même dans notre enfance et tout au long de notre évolution, via nos expériences d'enfant qui a souffert ou a eu peur - alors que ces dangers n'existent plus pour nous en tant qu'adulte. Et bien plus souvent, ce sont des accords qu'on nous a inculqués. Ces accords nous cadenassent dans l'illusion, dans le brouillard, et nous empêchent de vivre heureux. Nous avons hérité certains de ces accords de nos parents, et des générations qui les ont précédés. Ils ont fait ce qu'ils ont pu. Si nous devenons conscient d'une liberté possible nous pouvons changer cela. Ces accords sont basés sur trois sortes d'entité, d'une part les croyances, ensuite les jugements extérieurs que nous avons intégrés et qui vont nous dicter nos actions de l'intérieur afin de rester accepté par les autres, et enfin le rôle de victime que nous endossons.
Pourtant rien ne nous force de l'extérieur à rester dans ce rêve. La liberté ne tient qu'à nous. La liberté consiste à sourire à la vie, à explorer sans peur, à s'exprimer ouvertement, à vivre au moment présent, sans tout baser sur le passé et/ou le futur, à aimer sans crainte, à vivre naturellement.

Nous pouvons retrouver une forme d'insouciance de l'enfance, tout en devenant plus conscient. 
Changer les accords se fait en trois étapes : 
- devenir conscient du rêve, de nos accords et des blessures que cela nous inflige, et du poison qui en dérive et habite en nous. Nos accords sont pour la plupart fondés sur des mensonges, ils sont irréels.
- changer ces accords
- atteindre une dimension supérieure d'amour inconditionnel que certains appellent « Dieu ».

Pour mieux comprendre la manière dont nous sommes habités par ces anciens accords, on peut les symboliser par l'idée d'un « parasite » qui se nourrit de nos émotions négatives, suçant notre énergie. Ce parasite « vit » en nous (on peut le comparer au corps de souffrance dont parle Eckart Tolle dans son livre « Le pouvoir du moment présent »). Le parasite contrôle notre vie et s'épanouit en présence de nos souffrances et de nos peurs. Pour changer il va falloir véritablement éliminer le parasite. Nous ne pourrons pas toujours le maîtriser mais le choix de l'éliminer reste primordial. Le processus peut être lent, en travaillant au coup par coup pour éliminer un à un les accords néfastes. Une autre façon de l'éliminer est l'apprentissage du contrôle des émotions. Il existe un troisième moyen utilisé dans certaines traditions, plus radical et plus rapide : l'initiation de la mort - une mort symbolique pour éliminer le parasite.

Chaque croyance reléguée, chaque nouvel accord adopté diminue nos souffrances et augmente notre pouvoir. En affrontant notre part d'ombre, notre transformation peut nous permettre de la sublimer.

Dans son livre, Don Miguel Ruiz compare l'état émotionnel maladif de l'ensemble des humains à une maladie de peau qui rendrait tout contact entre eux douloureux, et où chacun souffrirait des plaies infectées. Si nous souffrions tous de tels problèmes de peau, nous ne supporterions plus de nous toucher, nous caresser ou de nous serrer dans les bras l'un de l'autre. Or c'est ainsi que nous fonctionnons émotionnellement. Nous sommes tous blessés, habités par des croyances et jugements erronés, et par beaucoup de poison émotionnel, et cela nous mène à fausser nos relations, agresser sans cesse, et comme tout le monde est concerné, nous croyons que c'est tout simplement normal.
La plupart des humains croient contrôler leur vie, mais en fait ce sont leurs émotions qui les contrôlent. Il ne s'agit pas de réprimer nos émotions mais de les réfréner, c'est à dire de pouvoir les exprimer dans le bon cadre, au bon moment, et de la bonne manière, et sans peur – à l'inverse de ce que fait une victime.

Pour parvenir à guérir de la maladie émotionnelle généralisée (comme la peau infectée), et qui est principalement liée au fait d'être habité par nos peurs, Don Miguel Ruiz suggère d'accéder au pardon. Pardonner tous les acteurs de notre vie qui nous ont rendu victime (en fonction de nos croyances) Et au final se pardonner soi-même pour commencer à s'accepter et à s'aimer. Le pardon agit telle une cicatrisation. Ce qui est pardonné ne nous affecte plus, ne réveille plus les émotions négatives.

Pour créer un nouveau rêve nous sommes invités à oser voir le monde avec de nouveaux yeux. Si nous choisissons d'y voir l'amour, notre vie se transformera. La subtilité consiste à à voir aussi l'amour derrière les apparences, et se sentir libre dans ce monde, sans crainte d'être jugé, et sans juger, avec tous les choix possibles, sans être contrôlé ni sans contrôler, mais avec l'amour en prime. La vie prend alors un tout autre sens, et le bonheur vécu est alors proche de celui que l'on ressent quand on est amoureux, à la différence qu'il est permanent. Il s'agit du paradis sur terre.
Nous n'avons aucune véritable raison de continuer à souffrir dans le rêve, même si nous nous trouvons toutes les bonnes excuses. Nous avons le choix.

Don Miguel Ruiz a donné une suite à son livre, co-écrit cette fois avec son fils Don José Ruiz :
"Le cinquième Accord Toltèque", paru aux Editions Guy Trédaniel en 2010.

 

 

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